Face à des problèmes d’importation de données ou de synchronisation, les développeurs ont dû chercher un moyen de faire communiquer les logiciels entre eux. L’API ou interface de programmation fait partie des solutions inventées. Voici un tour d’horizon de cette technologie chère aux programmeurs.
L’API ou interface de programmation applicative
Approfondie dans les cours d’informatique, une API désigne une interface de programmation d’application. Elle répond à des problématiques précises pour des utilisateurs finaux déterminés. Que ce soit pour le grand public ou un cercle fermé, l’API permet aux logiciels de communiquer et d’interagir entre eux. Ils échangent des données et leurs services deviennent même complémentaires. Pour l’usager, une API se définit aussi comme un ensemble de fonctionnalités offrant la possibilité de formuler des requêtes spécifiques.
Fonctionnement de ces interfaces
Une API vise à offrir l’accès à des données ou des fonctionnalités qui se trouvent à distance. L’utilisateur n’a pas l’application dans son terminal, mais l’interface de programmation lui conduit vers la bonne commande. Cette communication devient possible grâce à un langage informatique universel. Il permet de demander des actions ou d’avoir des fichiers. Le système repose sur un serveur centralisé.
Différentes configurations sont possibles
Les interfaces de programmation d’application forment une grande famille avec de nombreuses ramifications. Cela dit, 3 catégories les départagent. L’API ouverte est accessible à tout le monde qui saura s’y prendre. Puis, il y a l’API partenaire qui demande une licence de la part de l’éditeur ou des droits spécifiques. Une forme 100 % privée de l’interface de programmation applicative est aussi couramment utilisée dans les entreprises pour des besoins internes.
Raisons de développer davantage d’APIs
Une API permet à une entreprise de disposer de davantage de fonctionnalités sur son site Web ou son application dédiée. Cette interface peut également être utilisée en interne, surtout pour les sociétés qui gèrent une importante base de données avec différents formats de fichiers. Dans les deux cas, des tiers accèdent aux contenus et aux commandes. Les développeurs permettent aux logiciels de devenir complémentaires.
Technologie déjà utilisée au quotidien
Les campagnes publicitaires sur Internet nécessitent une API. Exemple bien connu, Google AdWords utilise cette interface pour les annonces ciblées. Les systèmes d’exploitation tels que Windows, Mac OS ou bien les serveurs d’applications comme Apache vont aussi couramment recourir à cette communication entre logiciels. Puis, il y a les solutions Cloud en SaaS de Salesforce ou Microsoft Office 365. C’est grâce à une API que les cartes de type Maps, peuvent être intégrées à des sites tiers.
Deux variantes de cette invention
Le Simple Object Access Protocol ou SOAP est la forme d’API la plus ancienne. Il permet une transmission de données, mais tend à céder sa place à une configuration plus récente. Les interfaces de programmation applicatives dites REST sont appréciées des éditeurs de logiciels pour leur flexibilité. La catégorie Representational State Transfer s’est imposée grâce à une plus grande ouverture. Encore plus pertinentes, les API Restful ont aussi repris le flambeau depuis quelque temps.
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